Ses hameaux

Reprenons la carte pour mieux les situer par rapport au Bourg.

La Bâtie Neuve : ses hameaux

Nous trouvons à l’Ouest le plus éloigné d’entre eux MONTREVIOL puis les CHEMINANTS, GARANTON et les FAURIES, sous la croix St-Philippe, les CASSES-VIVERT. A l’Est, ils sont fort nombreux : les ODOULS, les AUBINS, les BORELS ; sous la forêt du SAPET : les GRANES, les IRELS, les CLOTS, les ASTIERS, SAULQUES ESPAGNE. Un torrent souvent furieux, le BEAL TROUBLE, les sépare des CARLES, des BRÈS de St-RICHARD et des CESARIS.

Beaucoup portent le nom des familles qui y vivaient. De ces familles, l’on a trace fort ancienne dans les six tomes de l’Inventaire des Archives de l’Abbé Allemand.

Les bastidons d’aujourd’hui seront amusés de retrouver à travers les transactions, les testaments, les mariages, leurs lointains ancêtres. Volontairement nous avons choisi un relevé d’évènements du XVIe siècle et le carnet du jour du XVIIe siècle pour montrer la permanence de ces familles sur notre terroir (annexe 1).

Au XIXe siècle aux AUBINS, aux BORELS vivaient une douzaine de ménages qui, en raison de leur grand nombre d’enfants et de leur permanence sur le site, portaient le même patronyme. Alors on les individualisait par un surnom : c’était les Aubin-Junique, les Aubin-Lapin, les David-le-Roi, les David-Combe, les David-Mineur… et même leurs épouses, le plus souvent prénommées Marie étaient Marie de Jules, Marie d’Auguste, Marie d’Elie ; personne ne s’en vexait.

A certains autres hameaux, s’attachent évènements historiques ; histoires, légendes.
Ainsi on peut évoquer :

  • Montreviol et ICTODURUM ;
  • Jean de TUBE dans les Casses de FAUDON ;
  • Le site de FAUDON.
  • Le Veau d’or des AUCHES et son dolmen ;
  • Les MATAGOTS aux Aubins et dans la tradition populaire ;
  • Les CESARIS et la route de CÉSAR ;
  • L’âne de ruelle et le chapeau de Napoléon ;
  • RABANI et les Carles ;
  • La forêt du SAPET et les batailles avec les gens d’Ancelle ;

Nous avons comparé le Bourg à une belle huître, autrefois refermée sur les barrières dont elle s’était dotée.
En ce début du XXIe siècle, l’huître est largement ouverte. Le Bourg ne compte plus que quatre vingts habitants ; l’essentiel de la population (2000 environ) est établi sur les 28 km de son territoire. Les nouvelles villas, les petits immeubles ont adopté un style et des couleurs harmonieuses qui donnent une unité architecturale plaisante aux sites qu’ils occupent. Les hameaux qui ne comptaient que quelques fermes, s’ornent de jolies résidences, le Bourg veut cependant rester le lien entre elles et organise à cet effet de nombreuses manifestations dont la célébration de la Saint-Pancrace est le fleuron.

Parlons maintenant de leur histoire et de leurs particularismes.


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